Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat en reprenant le magasin de mon patron !

Aurélie Fréval a été salariée d’un fleuriste Jardin des Fleurs plus de 15 ans. Au moment de sauter le pas, elle se lance avec cette enseigne qu’elle connait bien. Elle revient pour nous sur la maturation de son projet, son ouverture et sa nouvelle vie de cheffe d’entreprise

 


1.     Racontez-nous votre parcours avant d’être franchisée Jardin des Fleurs.

J’ai travaillé 16 ans pour un autre Jardin des Fleurs, dans lequel j’ai évolué de fleuriste à manager, avant de postuler pour le magasin d’Aix-les-Bains qui cherchait une fleuriste confirmée. J’ai ensuite décidé de chercher une entreprise à racheter pour pouvoir passer le cap de l’entrepreneuriat. Au cours de mes recherches, je suis ainsi tombée sur le Jardin des Fleurs dans lequel je travaillais depuis six mois et qui était à céder.  

 

2.     Quel a été le déclic pour entreprendre ?

C’était le bon moment je crois. En fait, j'avais fait le tour de mon métier en tant que salariée. En parallèle de mon travail, je m’étais déjà lancée à mon compte pendant trois ans, avec une auto-entreprise spécialisée dans le mariage. Je me suis dit qu'il me fallait un nouveau défi. C’était la suite logique à ma carrière.

 

3.     Pourquoi cette enseigne ?

Au démarrage, je ne me suis pas du tout posé la question du Jardin des Fleurs. Je pensais que ce n'était pas possible, notamment en termes de moyens financiers et en considérant d’où je venais. Donc j’étais plutôt partie sur un point de vente indépendant, plus petit et moins onéreux. Et puis le hasard de mes recherches m’a fait tomber sur l’enseigne pour laquelle je travaillais déjà, que je connaissais parfaitement et dont j’étais convaincue. Le choix a donc été vite fait.

 

 

4.     D’ailleurs, comment avez-vous connu IMPACT Local ?

C’est l’enseigne qui m’en a parlé. Jardin des Fleurs m’a sollicité pour que je vienne participer au Salon de la Franchise à Paris en mars 2019. C’est là que tous les acteurs dont j’avais besoin pour mettre en place le projet m’ont été présentés :  IMPACT, les cabinets comptables et les courtiers. 

 

5.     Comment s’est passé l’accompagnement de l’enseigne ?

J’ai eu un très bon accompagnement puisqu’elle a été là tout au long du projet, depuis l’établissement du business plan, jusqu’au financement, par IMPACT Local justement !

6.     En quoi IMPACT vous a aidé ?

J’ai rencontré l’équipe d’IMPACT Local sur le Salon de la Franchise et puis j’ai été suivie par Sylvain. Il m’a expliqué comment le processus allait se dérouler. Je l’ai beaucoup écouté puisque j’étais novice en gestion d’entreprise. Je ne savais pas comment monter un dossier mais j’ai été très bien entourée, que ce soit par Sylvain ou par le cabinet comptable et le courtier. Je suis tombée sur des personnes très humaines. Finalement, l’accompagnement a été aussi bien professionnel que personnel, et c’est très agréable.

 

7.     Comment s’est passée la reprise, juste au moment du Covid ?

J’ai repris le magasin en 2019, juste avant de rentrer dans la période Covid. Après des débuts à tâtons, l’enseigne a bien réagi et a mis en place des actions pour soutenir ses franchisés. Il a fallu se réinventer. L’enseigne a été assez efficace. Elle a su être présente pour nous accompagner au mieux sur ce qu’on pouvait faire et comment le faire.

 

Son approche a été différente selon le profil et les problématiques de chacun des franchisés, puisque certains étaient en place depuis longtemps quand moi je venais d’arriver depuis 6 mois à peine. D’ailleurs, nous ne bénéficions même pas des aides financières, ayant ouvert trop récemment pour être éligibles au fonds de solidarité par exemple.

 

8.     Comment résumeriez-vous votre vie d’entrepreneure aujourd’hui ? Est-ce différent de ce que vous imaginiez ?

Non, dans l’ensemble, je n’ai pas été trop surprise. Les problématiques, je les connaissais déjà. Je n’ai pas été particulièrement déçue ni surprise.

 

9.     Comment avez-vous fait face aux difficultés de recrutement et aux augmentations des coûts ?

Ça a été très compliqué pendant un an et demi puisque nous ne trouvions personne. Aujourd’hui, nous avons réussi à recruter et l’équipe est assez stable depuis février 2023.

Côté énergie, je m’en sors bien parce que les tarifs conclus dans mon contrat étaient raisonnables. Ma facture n’a pas doublé ou triplé comme certains collègues.

 

10.  Quels sont vos projets à venir ?

J’ai pour l’instant un point de vente et je me projette dans la reprise d’un second. J’en ai parlé à l’enseigne puisque j’envisage de continuer avec Jardin des Fleurs ou son autre marque, Oya, mais rien de concret n’est en marche pour l’instant. Il y a peu d’opportunités dans ma ville, le secteur étant assez bouché, mais l’équipe spécialisée de Jardin des Fleurs est en veille.

 

11.  Que referiez-vous différemment ?

Je ne changerais rien ! Finalement, ce que j’ai fait a fonctionné donc je n’ai rien à regretter.

 

12.   Un conseil à un porteur de projet ?

Je dirais que rien n’est impossible ! Je suis la preuve vivante qu’on peut se lancer même en partant de presque rien. Ne pas hésiter à discuter avec les franchisés et ne pas se mettre de barrières.



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